Code de déontologie du correcteur

Code de déontologie du correcteur de l'ACLF (Association des Correcteurs de Langue Française)

1. Le correcteur respecte la confidentialité de l’écrit

qui lui est confié (il s’engage donc à ne pas le diffuser sous quelque forme que ce soit).

2. Le correcteur fait preuve de bienveillance et de courtoisie

vis-à-vis de l’auteur des écrits sur lesquels il intervient, tout en conservant son rôle de lecteur critique du texte.

3. Le correcteur veille à travailler en bonne intelligence avec le donneur d’ouvrage,

il s’accorde avec lui pour mettre en œuvre les moyens qui lui permettront de s’acquitter de sa tâche dans les meilleures conditions : tarifs, cadences, délais et degré d’intervention. Des délais serrés, une confusion de ses missions, des tarifs trop bas nuisent à la qualité du travail rendu. Le correcteur informe le donneur d’ouvrage de toute difficulté qui pourrait entraîner un retard et nécessiter la réévaluation du volume horaire rémunéré.

4. Le correcteur ne saurait se substituer à l’auteur,

il prend en compte la spécificité des écrits et le niveau de difficulté des sujets pour évaluer la tâche qui lui est confiée ; il soumettra son évaluation à l’accord du donneur d’ouvrage.

5. Le correcteur respecte le travail des autres correcteurs,

intervenus en amont ou qui interviendront en aval du circuit de la copie. Il se garde de dévaloriser le travail d’un confrère.

6. Le correcteur veille à faire reconnaître la valeur de son travail

en n’acceptant pas une rémunération trop basse, qui ne lui permettrait pas d’effectuer un travail de qualité.

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